L’anime plonge généralement les spectateurs dans des mondes fantastiques, mais certaines séries préfèrent briser complètement l’illusion. Ces émissions reconnaissent leur nature fictive en demandant aux personnages de s’adresser au public ou de manipuler l’animation elle-même. Les scénaristes utilisent ces méta-moments pour livrer une comédie ou déconstruire le médium de l’animation japonaise. Cette technique narrative donne souvent lieu à des scènes surréalistes et mémorables qui défient les règles conventionnelles de la narration.

« Gintama » (2006-2018)

SUNRISE

Cette longue série est tristement célèbre pour son mépris flagrant de la frontière entre fiction et réalité. Les personnages principaux se plaignent fréquemment du fait que le studio d’animation manque de budget ou réutilise les illustrations de fond. Ils s’excusent directement auprès des téléspectateurs pour les épisodes de remplissage alors qu’ils sont assis à une table dans un cadre fixe. Le protagoniste Gintoki Sakata fait souvent référence à l’auteur du manga et aux changements de créneau horaire de la télévision pour expliquer les incohérences de l’intrigue.

‘Pop Team Epic'(2018-présent)

Kamikaze Douga

Les créateurs de cette série comique surréaliste testent intentionnellement la patience et les attentes du public. Chaque épisode diffuse le même segment deux fois avec des acteurs vocaux différents pour remplir la durée d’exécution. Le style d’animation évolue de manière agressive entre les visuels d’anime standard et les dessins bruts de carnets de croquis ou d’argile. Les personnages détruisent complètement le quatrième mur en attaquant physiquement l’équipe de production ou l’éditeur de manga de la série.

‘FLCL'(2000-2001)

Production I.G

Cette série OVA frénétique utilise des décalages moyens pour souligner l’état mental chaotique de son protagoniste. Une séquence mémorable abandonne complètement l’animation traditionnelle pour afficher la scène sous forme de panneaux de manga mobiles. Les personnages ont du mal à lire les bulles ou se plaignent des transitions de scène trop rapides. La série traite l’écran comme un objet physique que les personnages peuvent briser ou déformer.

‘La vie désastreuse de Saiki K.'(2016-2019)

J.C.STAFF

Kusuo Saiki possède capacités psychiques divines, mais il veut seulement vivre une vie calme et ordinaire. Il raconte toute la série par télépathie et explique constamment les tropes de l’anime au public. Saiki manipule les lois de son univers pour s’assurer que sa couleur de cheveux et ses antennes étranges semblent normales à tout le monde. Son commentaire cynique sert de conversation directe avec le spectateur sur l’absurdité des situations qui l’entourent.

‘Excel Saga'(1999-2000)

Victor Entertainment

Le réalisateur de la série apparaît en tant que personnage récurrent nommé Nabeshin pour interférer avec l’intrigue. Le protagoniste Excel meurt fréquemment et est ressuscité par la Grande Volonté du Macrocosme pour poursuivre la série. Les personnages discutent ouvertement du genre de l’épisode spécifique dans lequel ils se trouvent et ajustent leur comportement en conséquence. Le dernier épisode a été intentionnellement rendu trop graphique et absurde pour être diffusé à la télévision à titre de coup marketing.

‘Bobobo-bo Bo-bobo'(2003-2005)

Toei Animation

Cet anime de combat absurde fonctionne sur une logique de rêve où les personnages sont pleinement conscients qu’ils sont dans une série. Les héros sortent souvent le script pour vérifier leurs répliques ou se plaindre du temps passé devant leur écran. Les attaques impliquent l’invocation d’objets aléatoires ou d’éléments d’interface qui ne devraient être visibles que par le spectateur. Le narrateur discute activement avec les personnages lorsqu’ils s’écartent du scénario attendu.

‘Kill la Kill'(2013-2014)

TRIGGER

L’antagoniste Nui Harime interagit avec l’interface visuelle du spectacle de manière inquiétante. Elle appuie ses coudes sur les sous-titres et bloque physiquement la lecture du texte à l’écran. Nui touche même les barres de la boîte aux lettres en haut et en bas de l’écran pour affirmer sa domination sur l’animation. Cette supercherie visuelle lui donne l’impression d’être une entité qui existe en dehors des règles de l’anime.

‘Osomatsu-san'(2015-2021)

Studio Pierrot

Les frères sextuplés sont parfaitement conscients qu’il s’agit de versions rebootées de personnages du L’ère Showa. Le tout premier épisode présente les acteurs essayant de moderniser leur image pour plaire aux fans d’anime contemporains. Ils expérimentent différents styles et tropes de l’art populaire dans une quête désespérée de pertinence. L’émission a finalement été retirée des services de streaming parce qu’elle était trop proche des propriétés qu’elle parodiait.

‘Ouran High School Host Club'(2006)

BONES

Les membres du Host Club analysent fréquemment les événements de l’émission à travers le prisme de tropes de manga shojo. Tamaki Suoh traite sa vie comme un drame romantique et indique aux autres personnages comment se comporter. Les interactions se figent souvent et des zones de texte expliquant la situation peuvent apparaître à l’écran. Les personnages reconnaissent les angles de caméra et les effets d’éclairage utilisés pour les rendre attrayants.

‘Samurai Pizza Cats'(1990-1991)

Sotsu

Le doublage anglais de cette série est célèbre pour ignorer complètement l’original. Écriture japonaise. Le narrateur se moque des trous dans l’intrigue et du caractère répétitif du format monstre de la semaine. Les personnages se plaignent de manquer leurs signaux ou de ne pas être suffisamment payés pour leurs performances. Le dialogue devient essentiellement une piste de commentaires où les doubleurs rôtissent le spectacle qu’ils enregistrent.

‘Anime-Gataris'(2017)

WAO World

L’histoire commence comme une série de tranches de vie standard sur un club d’anime de lycée. mais prend une tournure sombre. Les personnages réalisent peu à peu que leur monde est un anime qui est sur le point d’être annulé. Ils remarquent que l’art d’arrière-plan disparaît et que la qualité de l’animation diminue à mesure que la production se termine. Les membres du club doivent lutter contre le générique de fin pour empêcher leur existence de prendre fin.

‘Space Patrol Luluco'(2016)

TRIGGER

Luluco veut juste être un collégien normal malgré sa vie dans un environnement chaotique. galaxie. La série présente des personnages d’autres productions du Studio Trigger qui s’immiscent dans son histoire. Luluco se transforme souvent en véritable arme à feu et se plaint du manque de logique dans son univers. La séquence finale voit le protagoniste interagir avec le logo du studio pour suggérer une connexion avec le monde réel.

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