Saison diffusée : Printemps 2024
Nombre d’épisodes : 12
Regardé sur : Crunchyroll
Traduit par: ?
Genres : Tranche de vie, Romance, Drame
Réflexions : Si vous n’êtes pas actif dans le monde des fandoms, « omegaverse » n’est probablement pas une expression familière. Cela a commencé comme un monde conçu pour la fanfiction avant de finalement rejoindre le monde publié, bien qu’il reste un média écrit sans aucune adaptation télévisée. Beaucoup pensaient qu’il était impossible de décrire un monde dans lequel les gens seraient catégorisés non seulement selon leur sexe, mais également selon les concepts d’alpha, de bêta et d’oméga référencés dans les meutes de loups. C’est particulièrement épicé car quel que soit son sexe, si un personnage est né sous forme d’oméga, il est quand même capable d’accoucher.
Lorsque Tadaima, Okaeri a été annoncé, j’étais également incrédule. Pour la première fois, nous allions voir un BL omegaverse à l’écran. L’histoire suit le couple marié Hiro et Masaki alors qu’ils déménagent dans un nouveau quartier. Hiro est un alpha, Masaki est un oméga et tous deux sont des hommes. Ils sont accompagnés de Hikari, le petit garçon auquel Masaki a donné naissance il y a quelques années, et ensemble, ils vivent leur vie aussi paisiblement et heureux que possible.
Malheureusement, malgré le récit réconfortant que pourrait avoir cette série. Je l’ai trouvé ennuyeux.
Un couple plutôt ennuyeux
Tadaima Okaeri présentait trop de conflits et de résolutions similaires, ce qui a tourmenté l’histoire dans son ensemble. Quelque chose mettra généralement Masaki en insécurité, Hiro ou quelqu’un d’autre en qui Masaki a confiance le réconfortera, Hikari, dans son innocence enfantine, dira quelque chose de simple mais aussi poignant, Masaki retrouve sa confiance et la famille vit heureuse pour toujours. Cette formule a été utilisée à plusieurs reprises entre les arcs, et je me suis vite lassé de voir se jouer la même histoire. Au lieu de cela, je me suis davantage intéressé aux personnages secondaires, qui n’ont malheureusement eu qu’un temps d’écran minimal et un développement relationnel beaucoup plus lent.
Ce problème d’écriture de l’histoire s’étend également au manque de caractérisation des personnages principaux. Hikari est mignon, joueur et affectueux. C’est un bébé de manuel qui ne fait rien de mal, et le voir ne m’a fait manquer que les bébés de School Babysitters, où tous les bébés ont un facteur unique dans leur personnalité et ont également un mal qui les accompagne lorsqu’ils explorent le monde. Malgré mes critiques sur Hikari, il reste le plus agréable à voir à l’écran. Hiro est un bon mari qui adore Masaki et ses bébés, mais tombe dans les stéréotypes alpha typiques d’être confiant, réussi et protecteur. De même, Masaki, en tant qu’oméga, reste constamment peu sûr de lui, timide et maternel. Il n’y a pas de développement de personnage pour eux en dehors de la dynamique typique de l’Omegaverse, et à cause de cela, les scènes de Hiro et Masaki peuvent souvent sembler trop dramatiques. Cela pourrait être dû au fait que les doubleurs ne font pas un bon travail pour vendre l’histoire réelle, mais étant donné la répétitivité des arcs, il est également possible que l’histoire soit ce qui freine leurs performances.
A un ensemble de personnages secondaires plus intéressant
Pendant ce temps, les personnages secondaires ont plus de complexité. Matsuo est un autre alpha et l’ami d’enfance de Hiro, qui incarne de nombreux traits virils d’alpha. Dans le même temps, il fait également preuve d’une grande sensibilité à l’égard de l’éducation des enfants, car il est l’aîné d’une famille nombreuse. En conséquence, Matsuo se montre plus matrone et ses tendances inquiètes ajoutent une saveur à son personnage qui manque désespérément à Hiro. Son intérêt amoureux est Yuki, la seule version bêta du casting, et bien qu’il soit étiqueté comme la plus « normale » des trois classes de l’Omegaverse, il montre également le plus de nuances. Il a du mal à communiquer, trouve plus facile de parler à des enfants qui sont francs et directs, et craint constamment son incapacité à lire l’humeur ou les expressions faciales des gens. Ses interactions avec les enfants commencent lentement à renforcer sa confiance tout au long de la série, ce qui lui permet de communiquer davantage avec les personnes de son âge. C’est dommage que les caractérisations plus humaines du casting secondaire n’obtiennent tout simplement pas le temps d’écran qu’elles méritent alors que le casting principal est tellement standard.
La bonne nouvelle est que Tadaima, Okaeri est un anime facile. regarder. Contrairement à la production douloureuse de A Condition Called Love, les visuels de la série peuvent être appréciés passivement. Les couleurs sont vives et pastel pour correspondre à l’ambiance générale de la tranche de vie, et l’animation est suffisante pour conquérir les téléspectateurs. Il n’y a pas un seul moment où les personnages semblent déplacés, et même si cela ne peut pas être comparé aux valeurs de production de A Sign of Affection, l’équipe en accomplit suffisamment pour que cela ne ferait même pas de mal de revoir des scènes.
une vague mention de chaleur
En tant que première adaptation BL omegaverse, un sous-genre du monde BL qui n’a fait que croître en popularité, Tadaima, Okaeri fait le travail d’introduire doucement le public à la mécanique. du monde. Les Omegas sont généralement moins traités, les Alphas sont presque idolâtrés et les Betas ne sont que des personnes normales qui se sentent souvent oubliées. La série ne plonge jamais pleinement dans les implications de ce préjugé – faisant seulement allusion aux problèmes sous-jacents de la société. Personnellement, je pense que l’histoire aurait été plus forte s’ils avaient exploré davantage les opérations d’un monde omégaverse, mais je comprends aussi pourquoi l’équipe derrière l’adaptation préfère laisser entrer les gens en douceur. Il y aura certainement des téléspectateurs qui ne le feront pas. Je ne sais pas à quel point l’Omegaverse peut être vaste et complexe et s’y plonger immédiatement si profondément peut être rebutant.
Cependant, pour quelqu’un comme moi qui a toujours été plus intéressé par une vision plus large de la société, j’espère seulement Tadaima, Okaeri est le début des adaptations de l’omégaverse. Il est logique que l’introduction du monde de l’anime dans l’Omegaverse soit une introduction vanille, à condition qu’elle ouvre la voie à d’autres adaptations d’histoires de l’Omegaverse qui sont prêtes à prendre des risques avec les personnages, le monde et l’intrigue globale.
Note
Intrigue : 5 (Multiplicateur 3)
Personnages : 6,5 (Multiplicateur 3)
Art/Animation : 7 (Multiplicateur 2)
Doublage : 6,5
Bande sonore : 7
SCORE FINAL : 62
