Diffusé : 7 avril 2007-29 septembre 2007
Genre(s) : Action, Aventure, Fantastique
Durée : 26 épisodes (25 min. par ep.)
Source : Roman

Avez-vous envie d’un anime fantastique, avec une femme forte conduire? Vous voudrez peut-être consulter la série du printemps 2007, Seirei no Moribito ou Moribito: Guardian of the Spirit.

Seirei no Moribito est la première série de romans du Dr Nahoko Uehashi. Ses recherches ethnographiques serviront de base à la construction du monde de la série. Le livre recevra le prix Batchelder pour les histoires pour enfants. Production I.G. a produit la série animée pour les stations de diffusion NHK FM. Un an après sa sortie au Japon, les fans nord-américains verraient les premiers épisodes de Seirei no Moribito sur Adult Swim.

Histoire

Moribito : Guardian of the Spirit est un anime de 26 épisodes. Cette série adapte le premier volume de la saga en 12 volumes du roman. L’histoire se concentre sur Balsa Yonsa et sa jeune ex-religieuse. Garde du corps à louer, Balsa cherche à sauver la vie de huit personnes dont elle a la charge. Ces vies sont un paiement spirituel pour les huit vies perdues en l’élevant.

Balsa se rend à Shin Yogo pour faire réparer sa lance. En traversant un pont dans la ville, elle voit la procession royale du prince Chagum. Un”accident”plonge le royal dans la rivière qui oblige Balsa à sauter dedans et à le sauver. Marquée pour mort par son père, la mère de Chagum demande à Balsa de prendre et de protéger le jeune prince. L’empereur croit que son fils est possédé par un démon de l’eau et que le tuer empêchera une sécheresse dévastatrice.

S’échappant du palais, Chagum et Balsa deviennent des fugitifs en fuite. Un groupe d’alliés proches fournit un soutien à la paire, mais tout le monde est là pour les découvrir. Alors qu’ils jouent à un jeu mortel de cache-cache, le tuteur de Chagum poursuit la véritable nature de la possession du démon de l’eau du prince.

Art

Seirei no Moribito est une histoire visuellement époustouflante. Le co-fondateur de Production I.G., Takayuki Gotou a pris la barre en tant que directeur de l’animation de la série. Sous sa direction, l’équipe d’animation semble avoir versé son sang, sa sueur et ses larmes pour illustrer un conte fantastique fascinant.

Les paysages urbains et ruraux sont à la hauteur de ceux produits par les artistes du Studio Ghibli. J’aimais particulièrement la mécanique du mouvement fluide dans les scènes de nature.

Les dessins des personnages sont agréables mais, et je ne fais que critiquer, les modèles suintent un film d’animation de Rankin/Bass Le Hobbit (1977) ambiance. Généralement, ce n’est ni bon ni mauvais, mais cela donne l’impression que la série est plus ancienne qu’elle ne l’est réellement.

Musique

La partition de Seirei no Moribito est l’une des meilleures que j’ai entendues dans l’anime. Compositeur accompli, la bande originale de Kenji Kawai est rafraîchissante. Il associe la musique traditionnelle japonaise et la musique classique occidentale à la narration.

En fin de série, Kenji Kawai a choisi un groupe de punk rock japonais et une chanteuse japonaise. L’Arc-en-Ceil débute avec « Shine », avec « Itoshii Hito e » interprété par Sachi Tainaka. Ensemble, leurs talents confèrent une qualité théâtrale au visionnage de la série.

Script et storyboards

Adapter un roman ou un manga en série live ou animée n’est pas une mince affaire. Les médias visuels doivent rester fidèles à leur source tout en remplissant le dialogue de transition absent de l’histoire originale.

Sur les 26 épisodes de Seirei no Moribito, les écrivains restent fidèles au roman. La charge d’exploiter l’histoire est revenue à Kenji Kamiyama, directeur de la série. Ses crédits incluent des travaux sur Akira, Haikyuu !! et Ghost in the Shell: Complexe autonome. Sur Seirei no Moribito, Kamiyama a embauché de grands écrivains comme Ryou Higaki, Sakurai Yoshiki, Shoutarou et Suga Shoutarou.

Kenji Kamiyama

Le storyboarding rassemble le scénario et l’art pour créer un conte. Ces”tableaux”tracent la progression de l’action et du dialogue de l’histoire.

Seirei no Moribito a une troupe distinguée d’artistes de storyboard. Naoki Arakawa, Koudai Kakimoto, Tomoki Kyouda et Kiyoko Sayama perfectionneraient tous leur art sur cette série. Chacun continuerait à avoir une carrière réussie dans l’anime. Leurs efforts contribueraient à donner vie au monde et aux personnages de Shin Yogo.

Son

Seirei no Moribito a une équipe sonore talentueuse. Malheureusement pour nous, la majorité des ingénieurs du son ne sont pas crédités.

Avec des crédits sur Blue Exorcist et Bungou Stray Dogs, Kazuhiro Wakabayashi était le directeur sonore de la série. L’unité sonore de la série donne vie au monde fantastique de Shin Yogo.

Leur travail de base a été encore amélioré par une équipe talentueuse de doubleurs. Naomi Shindo et Mabuki Andou prêtent leur voix à Balsa, avec Cindy Robinson pour le doublage anglais. Le travail vocal est clair et s’aligne sur les émotions du personnage, mais parfois la version doublée peut sembler guindée.

Résumé

Moribito : Guardian of the Spirit est une leçon de construction du monde. La compréhension de Nahoko Uehashi des peuples et des cultures lui confère une qualité folklorique. L’équipe créative et les acteurs de la voix de l’anime se dévouent pour raconter cette histoire. Leurs efforts ont été soulignés par une bande son de premier ordre.

Ensemble, Seirei no Moribito vaut bien une montre.

Points positifs

Balsa et Chagum sont des protagonistes forts et vulnérables, à part entière right.Les personnages de soutien sont amusants, relatables et uniques. Kenji Kawai prête à la série une excellente partition musicale. Les décors pittoresques sont fascinants.

Négatifs

Les parties sans action du récit peuvent parfois sembler un peu longues. Le doublage anglais est un peu sans émotion. Il n’y a plus d’adaptations animées de la série de romans. Il n’y a pas de traduction anglaise sous licence du manga.

Categories: Anime News