Saison diffusée : Été 2024

Nombre d’épisodes : 12

Regardé sur : Crunchyroll

Traduit par: ?

Genres : Historique, Drame, Surnaturel, Action

Réflexions : The Elusive Samurai est sans aucun doute l’un des plus beaux anime de cette saison, et la seule chose qui l’empêche d’atteindre la perfection sont les défauts de son histoire et de ses personnages. Se déroulant dans le Japon historique, l’anime suit Tokiyuki Hojo, un jeune héritier d’un clan puissant, qui trouve bientôt sa famille trahie et entièrement anéantie. Après avoir été sauvé par l’énigmatique Yorishige, un prêtre douteux qui prétend avoir des pouvoirs divins pour voir l’avenir, Tokiyuki décide de vivre plutôt que de mourir d’une mort honorable en seppuku ou sur le champ de bataille. Utilisant ses compétences spéciales pour esquiver toute attaque qui se présente à lui et survivre, Tokiyuki tente de mener une nouvelle vie à une époque où chercher la mort est la façon la plus glorieuse de vivre.

Semblable aux films d’action réelle, Une partie de l’attrait de l’anime historique réside dans la conception des personnages et les arrière-plans. D’une certaine manière, les temps historiques ressemblent souvent à un monde différent, et The Elusive Samurai s’appuie fortement sur cet aspect à travers ses couleurs vives, ses vêtements stylisés et son animation explosive, tout en restant historiquement précis.

One La critique que j’ai vue en ligne concernait l’utilisation du CGI par l’anime, mais j’ai spécifiquement trouvé que son utilisation était utile et bien faite. CGI est devenu synonyme d’animation ridiculement horrible, mais avant la sursaturation et le surmenage de l’industrie, il était souvent utilisé pour caractériser des monstres. CGI se déplace différemment de l’animation 2D, et les réalisateurs l’ont utilisé pour souligner spécifiquement le caractère surnaturel des monstres. Dans ce cas, le CGI était utilisé pour les samouraïs adultes, mais son emploi reste le même. Les adultes étaient des monstres. Ils ont tué tous les civils sur leur passage, décapité les enfants avec le sourire aux lèvres et se sont activement engagés dans le tourment des femmes. Plus les samouraïs étaient mauvais, plus ils étaient symbolisés par le CGI. Lorsqu’ils se dirigent vers Tokiyuki et sa joyeuse bande d’autres enfants inadaptés, le CGI les fait se sentir plus lourds, plus gros et plus dangereux que s’ils étaient animés en 2D.

Animation dynamique

Sans oublier que minimise fortement l’éclat de l’animation 2D. Il y a un épisode spécifique où Tokiyuki combat un samouraï, et sa capacité à éviter les attaques devient si ridicule que l’animation se transforme en Looney Tunes. À un moment donné de la bataille, il passe au point de vue de l’ennemi où tout ce qu’il peut voir est le visage souriant de Tokiyuki rebondissant sur l’écran, comme l’économiseur d’écran avec le logo Windows des années 2000. La capacité de Tokiyuki à toujours éviter les attaques peut s’avérer ridicule en pratique si l’animation ne parvient pas à la rendre divertissante, et The Elusive Samurai en exploite chaque instance en incorporant non seulement de l’humour, mais aussi en étant visuellement agréable grâce à ses couleurs vibrantes et sa musique engageante.

Le casting de voix est également merveilleux. Yuichi Nakamura brille dans le rôle de Yorishige et sa performance se démarque parmi l’ensemble du casting, bien que son rôle soit un second rôle. Asaki Yuikawa mérite également des éloges particuliers en tant que Tokiyuki. Elle n’a commencé à faire du doublage qu’en 2022, et en seulement deux ans, elle a réussi à décrocher un rôle principal et à ressembler exactement au personnage. Quand j’ai entendu sa voix pour la première fois, j’ai pensé que Tokiyuki était en fait doublée par un jeune garçon.

Les aspects techniques de la série sont presque parfaits, c’est pourquoi il est presque décevant que l’histoire la retienne. Je soupçonne que le problème réside dans le matériel source, mais d’autres anime comme 86 : 86 et Tsurune ont pris le risque de modifier de grandes quantités de récit pour écrire une meilleure histoire à l’écran, et c’est dommage que The Elusive Samurai n’y soit pas allé. cette route.

Yuichi Nakamura est parfait

Tout d’abord, j’aime les thèmes de l’histoire. Le Seppuku est une pratique bien connue des samouraïs au niveau international, et la dévotion des samouraïs à mourir plutôt qu’à vivre dans la honte est un fait historique bien documenté. Le fait que Tokiyuki essaie de vivre comme un samouraï avec la devise exactement opposée de survivre quels que soient les obstacles est une exploration digne d’intérêt, à la fois de l’époque et de la façon dont la culture change au cours de la jeunesse.

Je’Je suis également un grand fan des pouvoirs divins de Yorishige. Ses capacités d’anticipation sont réelles, bien qu’imparfaites, et constituent une source à la fois de comédie efficace et de philosophie sentimentale. À un moment donné, Yorishige panique à propos des militants des droits des animaux parce que le passé accepte tout à fait la maltraitance des animaux, et il s’inquiète du fait que le « public moderne » n’aime pas les protagonistes parce qu’ils acceptent également la maltraitance des animaux comme normale. À un autre moment, Yorishige se souvient de la façon dont le monde surnaturel meurt à chaque seconde dans le futur, car ce qui était considéré comme surnaturel à son époque ne se révélait être qu’une science que les humains n’avaient pas encore comprise. Au contraire, la capacité de l’histoire à utiliser les pouvoirs de Yorishige comme moments à la fois comiques et philosophiques me donne envie que l’histoire en profite encore plus.

L’antagoniste central est l’une des meilleures parties de la série. Toujours calme, toujours chevaleresque et même aimant avec son entourage, ces traits rendent Ashikaga terrifiant. La direction visuelle n’oublie jamais de nous rappeler les actions démoniaques dont ce samouraï « honorable » est capable, au point qu’on se demande s’il n’y a peut-être pas de vrais démons possédant son corps à la place d’un homme. Du rouge éclabousse partout où il marche, et parfois, ses deux yeux deviennent des centaines, tous écrasés dans un petit cercle.

Un méchant terrifiant

Là où The Elusive Samurai se bat, c’est le ton. Lorsqu’il s’agit de Tokiyuki et de sa joyeuse bande d’enfants inadaptés, qui comptent un nombre de victimes pourrais-je ajouter, la série oscille trop facilement entre humour et tension. Le timing est important pour la comédie, et lors d’une réunion stratégique où les enfants sont obligés de défendre un village, les enjeux semblent soudain sans importance lorsque le stratège principal s’effondre au sol en mendiant exagérément de la nourriture. Ces interruptions sont jonchées dans chaque épisode, et le mauvais timing est suffisamment visible pour que je ne puisse m’empêcher de souhaiter qu’ils sautent complètement la comédie afin que je puisse réellement ressentir les enjeux de l’histoire.

Ceci aurait peut-être empêché The Elusive Samurai de devenir l’anime parfait, mais c’est toujours une série digne d’applaudir. Sa réalisation et son animation se démarquent fortement d’une série de séries qui sortent chaque année, et il y a une histoire en jeu avec des thèmes incroyables et des personnages percutants. Si nous avons de la chance, peut-être que ces défauts s’atténueront dans les arcs ultérieurs du matériel source, et nous pourrons même découvrir un chef-d’œuvre si la série continue.

Note

Intrigue : 7 (Multiplicateur 3)

Personnages : 7 (Multiplicateur 3)

Art/Animation : 9 (Multiplicateur 2)

Doublage : 7

Bande sonore : 8,5

SCORE FINAL : 75,5

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